tag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post587068391255494445..comments2024-03-28T09:55:34.564+01:00Comments on Hydrauxois: Nouvelle directive européenne sur l'énergie renouvelable : vers la fin du matraquage de l'énergie hydraulique par l'administration françaiseHydrauxoishttp://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-51682323332423769442019-02-28T12:43:38.856+01:002019-02-28T12:43:38.856+01:00Bonjour
Il ne fait aucun doute qu'un ouvrage ...Bonjour<br /><br />Il ne fait aucun doute qu'un ouvrage a modifié la rivière. Partant de là, c'est cette réalité de la rivière modifiée - depuis plusieurs siècles dans le cas des moulins et étangs d'Ancien Régime - qui forme le cadre de la réflexion démocratique : les riverains sont-ils satisfaits ou non des modifications? Les usages actuels ou futurs ont-ils des coûts et des bénéfices, lesquels ? La variation de grandeurs biologiques est-elle d'intérêt général, dans quel cas, de quel point de vue ? Etc.<br /><br />Vous avez entièrement raison de poser aussi la question de l'impact des énergies renouvelables et de l'opinion sur elles : le climat pas plus que la biodiversité n'est un "dogme" (les chercheurs disent des faits et des causes, mais ce sont les sociétés qui choisissent en dernier ressort le climat ou la biodiversité qu'elles ont envie de co-construire), et au sein des options de transition bas carbone, le choix de telle ou telle technologie se discute en fonction de ses impacts écologiques et paysagers, son acceptabilité sociale, son coût économique, sa réponse aux besoins du marché de l'énergie. <br /><br />Si nous posons correctement ces débats, il n'y a pas de raison que l'on ne parvienne pas à des orientations recueillant un soutien majoritaire dans les populations, tout en ayant une information scientifique correcte sur ce qui est à l'oeuvre en terme d'effets physiques, chimiques, biologiques prévisibles pour les choix que l'on fait.<br /><br />La politique actuelle des ouvrages hydrauliques est déconnectée de cette assise démocratique fondée sur une réflexion ouverte. <br /><br />Elle a souffert d'abord du caractère autoritaire et vertical des administrations jacobines (on décide la doctrine à Paris, on applique partout). Elle a souffert ensuite du manque de représentation des premiers concernés - les propriétaires d'ouvrages et les riverains-, à toutes les échelles de concertation et délibération (CLE, comité bassin, CNE, cabinet ministériel). Elle a souffert enfin (du moins là, c'est davantage notre interprétation) d'une mauvaise et curieuse manière de poser l'écologie, comme une sorte de doctrine biocentriste à laquelle toutes les autres représentations doivent céder. Alors que l'idée de "sauvage" n'est pas un attendu culturel pré-existant dans les représentations européennes, et que le développement durable est la recherche d'un équilibre entre environnement, économie, société, non l'idée que l'économie et la société seraient soumises du jour au lendemain à telle ou telle interprétation normative de l'environnement. <br /><br />Nous pensons que les problématiques que nous soulevons ici sur les questions de l'eau vont apparaître à terme un peu partout dans nos pratiques sociales et débats politiques, et créer des débats sur l'écologie que nous voulons, au-delà du caractère un peu simpliste de la bannière "verte" dont tout le monde se réclame mais sans y réfléchir vraiment, souvent sans s'informer réellement de ce qui est en jeu. Hydrauxoishttps://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-58533719324664896912019-02-28T12:11:34.125+01:002019-02-28T12:11:34.125+01:00Bonjour,
cette directive est une bonne nouvelle ...Bonjour, <br /><br />cette directive est une bonne nouvelle pour le développement des énergies renouvelables. <br /><br />En ce qui concerne "le matraquage" par l'Administration, ou plus sobrement la régulation de l'activité de production hydroélectrique, il me semble fondamental que les services de l'Etat soient de plus en plus vigilants sur le contenu des études d'impacts afin qu'elles ne se transforment pas en de simples documents administratifs visant avant tout à légitimer ladite production hydroélectrique.<br /><br />Il semble aussi fondamental que la séquence éviter-réduire-compenser soit réellement appliquée. L'existence d'un ouvrage, d'un potentiel énergétique et la viabilité économique ne devraient pas suffire à justifier un projet hydroélectrique.<br /><br />Personnellement, entendre des élus brandir l'argument de l'énergie renouvelable, alors qu'en même temps leur village s'étend sur les terres agricoles pour accueillir les travailleurs des villes en manque de nature et se déplaçant en voiture me fait mal au coeur.<br /><br />Dire ça n'avance pas à grand chose certes... et personne n'est individuellement à blâmer. Mais il faut bien comprendre que sur CERTAINS cours d'eau un ouvrage équipé de dispositifs de franchissement et produisant de l'énergie a des impacts résiduels très importants sur les migrateurs amphi-halins. Les "meilleures techniques disponibles" restent limitées. <br /><br />Au-delà de ces débats techniques, il y a des débats politiques de fond à avoir. On entend souvent la question "quelle(s) nature(s) voulons-nous?" pour déconstruire la vision d'une nature sauvage idéalisée. On peut aussi poser la question "quelles campagnes ou quelles bourgades voulons-nous?". Avant de rentrer à plein pied dans les énergies renouvelables, qui représentent aussi un marché économique, le citoyen pourrait exiger un débat de fond sur l'aménagement du territoire, sur la péri-urbanisation, sur la place de la voiture électrique...<br /><br />De l'énergie renouvelable oui, mais pour quoi? Pour qui?<br /><br />Je n'ai qu'une compréhension limitée de la problématique énergétique à ce jour, mais il me semble que de nombreuses questions se posent au moment où le tournant pour la transition énergétique semble enfin amorcé. Il ne faudrait pas que ce virage se fasse sur le dos de l'écologie et de la préservation de certaines espèces, qui semble-t-il, répondent aussi à une aspiration de nos sociétés.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-20492638043183304652019-02-26T14:01:24.479+01:002019-02-26T14:01:24.479+01:00Qui en France mais aussi dans les autres états de ...Qui en France mais aussi dans les autres états de l'Union Européenne, connait l'article 24 de la Directive Cadre sur l'Eau DCE 2000/60/CE, page L 327:21 ?<br /><br />Plus grave, même question aux avocats connus tant dans les barreaux de France que devant les cours suprêmes : CE et Cassation ?<br /><br />Qui a enfin compris que le texte des états de la CE traduisant la directive en droit du pays concerné, dont la France en particulier, doit mentionner clairement la dénomination de la directive 2000/60/CE et ceci "au plus tard le 22 décembre 2003". Or, la LEMA est datée du 30 décembre 2006. Par contre la loi française 2004-338 contient en clair et développée la mention de la DCE 2000/60/CE et elle date du 21 avril 2004, soit avec un retard de moins de 4 mois mais pas de 3 ans.<br /><br />La LEMA ou Loi sur l'eau et les milieux aquatiques n 2006-1772 du 30 décembre 2006 et tout ce qu'elle contient n'a pas de base légale par rapport à un texte européen comme la DCE.<br /><br />Le principe de la restauration de la continuité écologique des cours d'eau et tout ce qui en découle n'a pas de base légale et doit donc être dénoncé devant une cour française et si nécessaire devant une Cour européenne.<br /><br />Mais quand on sait, qu'avec un bel ensemble et une constance indéfectible, les 6 associations ou fédérations nationales ne cherchent depuis des années qu'à "s'arranger" avec la Direction de l'eau du ministère de l'environnement qui change de nom périodiquement mais pas d'attitude avec les propriétaires de moulins et de centrales, on peut penser que ce n'est pas pour demain qu'une action de fonds va être engagée faute de moyens intellectuels des dirigeants que tout le monde connaît et encore ceci quand il n'y a pas carrément une collaboration active venant de l'intérieur même des CA de ces associations.<br /><br />Sans aller jusque là, le seul fait de diffuser les informations qu'un tout petit groupe de "sachants" a mis à jour ces derniers mois, conforté par les révélations des études scientifiques sur le sujet de la transition des sédiments et de la faune piscicole, suffit à clouer le bec des préfets qui reçoivent des ordres pour "oublier" les récalcitrants trop bien informés parce qu'ils connaissent l'état de délabrement avancé de l'organisation de propriétaires qui ne veulent pas s'informer ni s'organiser en force de combat rapproché. Imaginez ce que nous pourrions faire si chaque propriétaire versait 1 000 € pour entreprendre des actions judiciaires prévues et structurées de longue date ? 1 000 € pour sauver son moulin, ce n'est pas bien cher payé. Avec 100 000 € on pourrait aller jusque devant la CEDH à Strasbourg ou la CEJ.<br /><br />Le très gros ennui, c'est que les gens connus pour leur habileté juridique, ne peuvent pas dire à coup sûr qu'ils vont vivre et rester en bonne santé physique, mentale et intellectuelle dans les 15 ans qui viennent.<br /><br />Au fait, qui connait les articles 55 et 88-1 de la Constitution du 4 octobre 1958 qui régit les institutions de la République Française ?<br /><br />Un des fondateurs de la Veille Juridique des Riverains issue du CA de l'ARF avant 2005(que nous avons du dissoudre) a dit récemment qu'il fallait stocker ces armes juridiques pour que celles et ceux qui reprendraient le combat et qu'ils puissent disposer des moyens de poursuivre la lutte.<br /><br />En fait, ce qu'on peut reprocher à Monsieur et Madame HYDRAUXOIS...c'est de na pas avoir eu d'enfants pour continuer le combat !<br /><br />MARC NICAUDIE 24100 SAINT LAURENT DES VIGNES, 26/02/2019<br /><br />P.S. : La protection de l'environnement et de nos eaux ? On s'en fout ! Tout pourvu que je puisse imposer mes vues tant au siège de FNE qu'au ministère ! Les propriétaires de moulins ? Ils sont trop bêtes, qu'ils crèvent ! Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-83125839068803910952019-02-26T10:01:19.872+01:002019-02-26T10:01:19.872+01:00Les 15-20 ans manifestent en ce moment pour le cli...Les 15-20 ans manifestent en ce moment pour le climat et l'accélération de la transition bas-carbone.Hydrauxoishttps://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-19192709456013812692019-02-26T09:38:37.442+01:002019-02-26T09:38:37.442+01:00La génération des + de 60 ans ont vraiment détruit...La génération des + de 60 ans ont vraiment détruit notre planète. Les 40-50 ans formatés n'ont guère évolué, mais se posent quand même de bonnes questions, très opposés entre eux entre ceux qui veulent continuer de produire, consommer et ceux qui veulent préserver.<br />il est temps que les 20-30 ans prennent le pouvoir....<br />Mais il est bien tard, que de temps perdu (comme dit + haut) et que de rivières détruites pour quelques euros...<br />La sagesse et le bon sens ne sont pas sur ce site... :-(Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-24804479129298832902019-02-25T21:44:26.925+01:002019-02-25T21:44:26.925+01:00Faire en sorte que cette directive soit diffusée p...Faire en sorte que cette directive soit diffusée par nous, administrés, à tous les niveaux administratifs: commune; CDC, etc...L'énergie hydraulique est la plus menacée des énergies renouvelables en France: faisons en sorte que la directive soit connue, reconnue, et appliquée, telle qu'elle est énoncée: " l'accessibilité de l'autoconsommation d'énergies renouvelables pour l'ensemble des consommateurs finals, y compris les ménages à faibles revenus ou vulnérables".Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/10027665942225797883noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-21839960056359408902019-02-25T18:28:17.701+01:002019-02-25T18:28:17.701+01:00Oui bien sûr lueur d'espoir !Il faut y croire ...Oui bien sûr lueur d'espoir !Il faut y croire Mais combien de temps encore faut -il pour que tout ceci soit appliqué sur le terrain et dans nos zones rurales trop soumises aux dictats d'une administration dogmatique, intransigeante et peu disposée -bien souvent- à appliquer véritablement les lois plutôt que de les interpréter à sa guise? Effectivement nous attendons plus de sagesse et de bon sens et que tous les dégâts stoppent.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-63694116219641694502019-02-25T09:08:14.529+01:002019-02-25T09:08:14.529+01:00Une lueur d'espoir à l'horizon ?
La sagess...Une lueur d'espoir à l'horizon ?<br />La sagesse prendrait elle le pas sur la stupidité ?<br />Mais il est bien tard, que de temps perdu !Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/03594174186023854438noreply@blogger.com