tag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post6879287281918570036..comments2024-03-16T07:56:08.620+01:00Comments on Hydrauxois: Sur le taux d'équipement énergétique des rivièresHydrauxoishttp://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comBlogger13125tag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-1039532991192537462016-09-10T17:21:16.149+02:002016-09-10T17:21:16.149+02:00Incroyable, je suis d'accord avec quasiment to...Incroyable, je suis d'accord avec quasiment tout ce que vous dites! Ce que j'en retire, c'est que tout cela ne peut pas être une question uniquement technique. Il y a des arbitrages, des choix stratégiques, des choix politiques à faire. Votre comparaison avec les contraintes environnementales pour les autres sources d'énergie est intéressante, et je suis assez convaincu que produire de l'énergie ne peut se faire sans aucun inconvénient. A moins de revenir à l'âge de pierre (ce que je ne souhaite pas, bien que les cours d'eau devaient être magnifiques...C'est une boutade), il faut supporter ces couts, en cherchant à les minimiser. Ce qui peut passer par une concentration des équipements dans certains secteurs moins sensibles, par exemple. Plutôt que de disperser partout des équipements individuellement peu rentables. Généralement, on essaie d'installer les éoliennes en dehors des couloirs de migration des oiseaux...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-61912917560008706772016-09-10T13:32:06.984+02:002016-09-10T13:32:06.984+02:00"Cela fait beaucoup d'argent public"..."Cela fait beaucoup d'argent public" : à chiffrer et débattre, "beaucoup" est relatif dans un grand pays comme le nôtre où les dépenses publiques (Etat + collectivités) représentent des centaines de milliards d'euros par an. <br /><br />"au nom de quoi une exigence environnementale qui ne serait pas réaliste économiquement devrait impérativement être assumée par la collectivité" : vous avez raison, une autre option (la plus fréquente en fait) est que l'exigence environnementale en question ne soit tout simplement pas mise en oeuvre. <br /><br />"L'hydroélectricité est quand même la privatisation d'une ressource commune" : c'est à débattre. L'eau comme res communis n'est pas privatisable en soi ; la berge, le fond, les équipements, etc. sont en revanche traditionnellement dans le régime de propriété (publique ou privée). On pourrait imaginer une "nationalisation" des cours d'eau mais il est douteux que l'Etat dispose des fonds pour les compensations foncières, puis la surveillance et la gestion de 500.000 km de linéaire français<br /><br />"que cela s'accompagne de certaines contraintes n'est pas absolument scandaleux" : tout à fait, il n'y a là rien de scandaleux. Il y a déjà des contraintes fiscales sur les exploitants. Il y a aussi généralement des contraintes environnementales sur les projets. Ce qui est non pas "scandaleux" mais simplement dépourvu de sens, c'est que certains voudraient rendre l'hydro-électricité tellement peu impactante que les mesures demandées n'ont parfois plus de sens en terme d'exploitation (et après on dit : "vous voyez que ce n'est pas intéressant", alors que c'est intéressant en soi, c'est le niveau très élevé de compensation qui rend inintéressant). Tout est possible, on peut dire aux industriels de l'éolien : "vous faites ce que vous voulez, mais vous devez simplement faire en sorte que vos mâts ne soit visible de nulle part". Ou à ceux du nucléaire "continuez votre entreprise, mais provisionnez maintenant les 10.000 ans à venir de gestion de déchet". <br /><br />"vous n'évoquez pas les impacts écologiques qu'aurait l'étagement de 50% du cours d'eau permettant la production d'électricité pour 4% des habitants de cette commune": oui, car ce n'est pas l'objet de cet article, qui concerne le concept trop peu usité de taux d'équipement. En soi, un taux d'étagement de 50% serait déjà une mesure environnementale puisqu'on peut aussi bien exploiter 100% de la chute sur le territoire concerné. Par ailleurs, il y a déjà plus de 40 ouvrages sur cette rivière, donc la question première est d'équiper l'existant, pas de créer de nouveaux étagements. Enfin, on peut produire en étageant très peu... mais il faut alors tolérer des tronçons court-circuités très longs. En gros doser l'impact sur la pente et le débit.<br /><br />"il ne faudrait pas que lorsqu'il s'agit de l'hydroélectricité on ne fasse que des analyses bénéfice-bénéfice" : simplement les "bénéfices" en question sont marchands et non marchands (on peut appeler cela analyse coût-avantage). Nous recommandons chaudement d'objectiver les changements induits par les ouvrages sur les poissons, les insectes, etc. pour débattre ensuite des attentes sociales à ce sujet. Hydrauxoishttps://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-76592332067156761862016-09-09T08:49:58.760+02:002016-09-09T08:49:58.760+02:00"Mais les exigences doivent être soit réalist..."Mais les exigences doivent être soit réalistes économiquement, soit financées publiquement". Cela fait beaucoup d'argent public. Je ne vois pas au nom de quoi une exigence environnementale qui ne serait pas réaliste économiquement devrait impérativement être assumée par la collectivité. On pourrait aussi interpréter cela comme le signe que les coûts du projet sont trop importants par rapport aux bénéfices, et donc que c'est un mauvais projet, globalement. L'hydroélectricité est quand même la privatisation d'une ressource commune, que cela s'accompagne de certaines contraintes n'est pas absolument scandaleux. <br /><br />Votre raisonnement sur Avallon est intéressant, mais incomplet. Sans doute peut-on développer l'hydroélectricité sur cette commune. Mais vous n'évoquez pas les impacts écologiques qu'aurait l'étagement de 50% du cours d'eau permettant la production d'électricité pour 4% des habitants de cette commune. Je ne connais pas ce secteur, je me garderais donc de faire des prévisions sur ces impacts. Mais ne croyez-vous pas que ces impacts devraient au moins être regardés et pris en compte dans votre raisonnement? Vous préconisez des analyses coûts-bénéfices, il ne faudrait pas que lorsqu'il s'agit de l'hydroélectricité on ne fasse que des analyses bénéfice-bénéfice....<br /><br /><br /><br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-41765773098456003932016-09-08T15:52:42.107+02:002016-09-08T15:52:42.107+02:00On est tenté de vous répondre : prenons autant en ...On est tenté de vous répondre : prenons autant en compte l'environnement dans une étude énergétique que l'on prend en compte le patrimoine dans une étude écologique. Cela vous irait ? Sans doute pas... Mais rassurez-vous, il est assez difficile d'instruire un projet hydro-électrique en France sans discuter avec les services DDT-Onema des différentes exigences écologiques. Nous trouvons cela normal, mais les exigences doivent être soit réalistes économiquement, soit financées publiquement. <br /><br />Sur les classements : ils n'empêchent nullement les projets hydro-électriques en rivières, même en L1 où l'on peut construire des barrages (pourvu qu'ils soient transparents aux migrations d'espèces cibles et bien conçus en chasses sédimentaires).<br /><br />Le problème n'est donc pas tant ici le classement que la philosophie ayant inspiré certains promoteurs de ce classement, et par extension la gestion des rivières. La "renaturation" et autres ambitions fortes de disparition / interdiction des influences anthropiques, cela doit concerner des zones spéciales de protection ou des projets pilotes expérimentaux. Ce n'est certainement pas une gestion de routine pour des rivières très anthropisées, et donc très loin de pouvoir retrouver à brève échéance des conditions proches d'un état de référence (si tant est que cela soit conservé comme objectif, au lieu d'acter le fait qu'il existe des masses d'eau fortement anthropisées à peuplement et écoulement durablement différents). <br /><br />Par exemple, certains en veulent beaucoup à Ségolène Royal en ce moment, notamment sur ce thème de l'énergie :<br />http://www.aappma-marignac31.fr/lettre-ouverte-a-mme-segolene-royal/<br /><br />Mais que croyaient-ils au juste? Que l'énergie hydraulique avait été interdite et que la rivière se résumait désormais à l'attente définie par la fédé de pêche? Il faut redescende sur Terre. Ségolène Royal n'invente pas que la gestion durable et équilibrée de l'eau inclut l'exploitation de l'hydro-électricité, c'est la loi française qui le dit. Hydrauxoishttps://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-66911193169693514992016-09-08T14:57:18.301+02:002016-09-08T14:57:18.301+02:00Vous qui demandez que les études écologiques prenn...Vous qui demandez que les études écologiques prennent en compte les éléments patrimoniaux, n'oubliez pas de rappeler à vos adhérents que les études économiques de rentabilité d'un équipement doivent aussi intégrer les coûts de la prise en compte de l'environnement. Il est logique que l'injection massive d'argent public que vous suggérez pour développer l'hydroélectricité soit conditionnée à des exigences environnementales élevées. <br />Par ailleurs, renouvelable n'est pas exactement synonyme de durable. Le bilan carbone d'une énergie ne doit à mon avis pas être le seul critère pour juger de l'opportunité de la développer massivement. Tout cela est compliqué, et nécessite de prendre un peu de recul. <br />Ce qui est rassurant, c'est que les classements ne couvrent qu'une part minoritaire du linéaire de cours d'eau en métropole. Cela laisse donc pas mal d'opportunité pour développer l'hydroélectricité. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-80893784841240587352016-09-08T10:45:51.082+02:002016-09-08T10:45:51.082+02:00Un peu de fatigue dans cette rentrée chargée, nouv...Un peu de fatigue dans cette rentrée chargée, nouvelle correction dans le § concerné :-) (En fait le calcul initial était le bon, c'est la quantité d'énergie consommée hb/j qui était mal restranscrite en donnée initiale). Hydrauxoishttps://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-12073652157626165352016-09-08T09:13:05.282+02:002016-09-08T09:13:05.282+02:00Cf le texte : "du sérieux dans le benchmarkin...Cf le texte : "du sérieux dans le benchmarking de chaque poste (qui éviterait les surfacturations si souvent observées dans des marchés publics)"<br /><br />Un curage à 200 k€ pour une si petite retenue, par exemple, ce n'est pas sérieux (comme aucune estimation du BE Caricaie n'a été sérieuse au demeurant, puisque ce chiffre a été repris directement de cet ancien travail). Si les communes sont regardées comme des vaches à lait du BTP, qu'elles confient par bail à une entreprise, les coûts vont diminuer comme par enchantement. Donc si Semur ne veut / peut pas engager de dépense, la commune garantit déjà la dimension juridique et réglementaire du site, puis elle cherche des investisseurs privés ou d'autres montages. <br /><br />Cf à nouveau le texte, " la rentabilité du kWh produit n'est pas le seul critère à estimer". La Commune a exprimé son attachement à l'ouvrage au plan patrimonial et en raison de divers usages locaux. Donc investir dans le site, c'est un peu comme investir dans le reste du patrimoine semurois, ce n'est pas uniquement un temps de retour capitalistique.<br /><br />Par ailleurs, ce temps de retour de 20 ans, cela signifie quoi? L'investisseur privé voudra être en dessous de 10 ans car il compare avec d'autres opportunités de marché à 3, 4, 5% de retour net par an. Pour une commune, le calcul n'est pas le même. Hydrauxoishttps://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-196433983040384432016-09-08T08:49:12.095+02:002016-09-08T08:49:12.095+02:00Un exemple : l'Armançon à l'amont de Semur...Un exemple : l'Armançon à l'amont de Semur en Auxois.<br />Prenons l'exemple de la commune de Semur dont la municipalité souhaite équiper le seuil qui lui appartient. D'àprès les premières conclusions de l'étude de faisabilité: 140 kw ; + de 4m de chute et surtout un retour sur investissement de plus de 30 ans sans subvention, peut être une bonne 20ène avec...<br />Conclusion: merci de nous en proposer uneAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-84864194486968340722016-09-08T08:39:13.636+02:002016-09-08T08:39:13.636+02:00Effectivement, vous avez entièrement raison. De no...Effectivement, vous avez entièrement raison. De nombreux ouvrages équipés pour la production hydroélectrique ont des dégrilleurs automatiques. Ils sortent les déchets puis les renvoient au cours d'eau, ils les ont donc enlevés pendant un petit laps de temps...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-14985623472033016662016-09-07T18:29:25.064+02:002016-09-07T18:29:25.064+02:00Vous n'avez sans doute pas souvent vu à quoi r...Vous n'avez sans doute pas souvent vu à quoi ressemble le dégrillat des moulins qui produisent... les poubelles entières de déchets retirés de l'eau (dont divers venus des "pêcheurs gardiens de la rivière"), cela ne compte pour rien? Toujours dans l'objectivité et l'équanimité, on dirait.<br /><br />De manière plus générale, une retenue ou une grille ne fait jamais que recevoir ce que l'on met dans l'eau en amont, "on" étant les agriculteurs, les industriels, les promeneurs, les pêcheurs, les assainissements, les crues, etc. C'est assez extraordinaire de reprocher aux moulins des pollutions dont ils sont les premières victimes par leur position au bord de l'eau. Mais c'est tellement plus simple, il est vrai. Après avoir baissé sa culotte pour la 100e fois à la chambre d'agriculture, il faut sans doute que l'administration permette à ses services et à ses fidéicommis des syndicats de passer leurs nerfs et de bomber la poitrine face à tel ou tel autre usager plus inoffensif. Ah et puis comme chacun sait, la bouteille plastique va prochainement s'auto-épurer en allant très vite dans l'estuaire et l'océan.Hydrauxoishttps://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-54484004527190925242016-09-07T17:09:12.416+02:002016-09-07T17:09:12.416+02:00Les moulins équipés sont les éboueurs des rivières...Les moulins équipés sont les éboueurs des rivières, seul un propriétaire de moulins annonce cela. Dans le même style: les agriculteurs sont les jardiniers de la nature. Le pléonasme de la première phrase aurait pu être évité, vous qui d'habitude avez le mot précis et la syntaxe avisée: des chantiers d'effacements que nous avons critiqué, chantier d'effacement aurait suffit.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-32850287944545359192016-09-07T11:55:00.345+02:002016-09-07T11:55:00.345+02:00Merci. Nous en profitons pour signaler une correct...Merci. Nous en profitons pour signaler une correction ce matin à relecture (erreur de calcul.. plutôt favorable : une énergie de X kWh pr jour demande une puissance de X/24 kW, donc finalement le bilan de l'hydro – comme des autres ENR – est plus avantageux!)Hydrauxoishttps://www.blogger.com/profile/01509493204609560309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4640821211368730404.post-18549471599578227482016-09-07T11:18:54.018+02:002016-09-07T11:18:54.018+02:00il faut prendre non seulement prendre en compte un...il faut prendre non seulement prendre en compte un site isolé mais un ensemble de sites sur un cours d'eau: sur une rivière où l'on trouve par exemple 15 chaussées, si chacune d'elle peut produire entre 20 et 50 kw/H le total devient significatif. Isoler un site revient à le rendre négligeable. De plus équiper les cours d'eau revient à créer, des emplois non délocalisables, produire une énergie consommable sur place et valoriser un patrimoine inscrit dans l'inconscient collectif et accepté par tout le monde .L'eau est avant tout la première énergie renouvelable. De plus les moulins équipés sont les éboueurs des rivières: ce sont eux qui en assure le nettoyage sans aucune subvention, sans requérir à des emplois payés par les deniers publics, juste avec leur bonne volonté et leur désir de conserver les sites en bon état de marche. bel article Bravo!MARAVAL 12noreply@blogger.com