Contexte réglementaire, légal et politique
Le Ministère de l’Ecologie et le Ministère de la Culture ont demandé de cesser les effacements – Les nombreux problèmes liés aux effacements d'ouvrage ont été reconnus par la Ministre de l'Ecologie (qui a missionné une enquête du CGEDD et écrit aux Préfets en décembre 2015) et par la Ministre de la Culture, l'une et l'autre ayant appelé devant le Parlement à cesser les destructions de moulins. L'article L 214-17 CE est en train de recevoir plusieurs modifications dans le cadre de l'examen des lois Patrimoine et Biodiversité. Le rapport parlementaire Dubois-Vigier (février 2016) a demandé une évolution substantielle de la continuité écologique sur plusieurs points, dont le financement et la priorisation sur le vrai enjeu des grands migrateurs. Une demande de moratoire sur la mise en œuvre de la continuité écologique est actuellement soutenue par plus de 1100 élus et de 270 institutions en France, dont les principaux usagers de la rivière (fédérations, fondations ou syndicats des moulins, des gestionnaires d’étangs, des forestiers, des hydro-électriciens, des protecteurs du patrimoine et du paysage, des agriculteurs, des riverains). Il faut donc éviter toute précipitation sur ce dossier reconnu comme très problématique.
Aucun effet démontré du chantier sur nos obligations européennes en matière de qualité de l’eau (DCE 2000) - Les dossiers des bureaux d'études sur le cas de Tonnerre (Cariçaie 2012, Segi 2015) n'apportent aucun élément réel d'information sur l'état écologique et chimique du tronçon au sens de la DCE 2000 (environ 60 mesures obligatoires de qualité de l’eau dans 3 compartiments), ni sur l'effet prévu des aménagements sur cet état. En d'autres termes, il n'est pas démontré que les ouvrages (modestes) de Tonnerre sont à l'origine d'une quelconque dégradation des paramètres biologiques, physico-chimiques et chimiques définissant le bon état de la masse d'eau. La priorité de la France, de la Bourgogne Franche-Comté et des collectivités locales en terme de qualité de l’eau n'est pas de faire des opérations cosmétiques sur les habitats de minuscules tronçons, mais de respecter leurs engagements européens : Directives Nitrates et Eaux usées (1991), DCE 2000, Directive Pesticides (2009). Ce n'est pas le cas sur l'ensemble du bassin de l'Armançon, donc le Sirtava et les collectivités gagneraient à cibler les dépenses sur des enjeux utiles et prioritaires.
Absence d’intérêt écologique tangible des aménagements proposés,
dépense mal avisée d’argent public
dépense mal avisée d’argent public
Effet quasi-nul des ouvrages au plan du franchissement des espèces migratrices d’intérêt sur l’Armançon - La faible hauteur des ouvrages (0,97 m et 1,65 m au module), la conformation en pente de leur parement et l'existence d'échancrures latérales les rendent franchissables aux espèces migratrices (ici anguilles) qui sont la cible première du classement des rivières (classement Seine-Normandie de 2012, Armançon en liste 2 sur le tronçon tonnerrois, au titre du L 214-17 CE). La Direction de l'eau et de la biodiversité du Ministre de l'Ecologie a précisé dans la Circulaire d'application du classement des rivières (janvier 2013) que ce classement ne consiste pas à restaurer de l'habitat (objectif mis en avant par le BE Segi), mais simplement à rétablir des fonctionnalités de franchissement. En d'autres termes, l'idée qu'il faudrait (soi-disant) "renaturer la rivière" en créant des "habitats différenciés" n'est en rien une obligation légale et réglementaire, mais une certaine vision de la rivière, non partagée par tous. Quand ce choix concerne à peine quelques centaines de mètres de linéaire, pour des espèces qui ne sont pas menacées d'extinction sur le bassin (chabot, lamproie de Planer), au détriment d'autres espèces qui apprécient les eaux lentiques, on peut considérer que le bénéfice écologique est très faible, voire nul quand on intègre les autres compartiments d'intérêt. Du même coup, cette dépense d'argent public est à questionner avec plus de vigilance, tant les besoins pour la qualité de l'eau sont importants sur le bassin. Nous souhaitons un vrai débat démocratique et informé sur l'opportunité de dépenser pour des gains écologiques si faibles.
Absence de cohérence avec les ouvrages les plus impactants (à Tonnerre et sur le bassin Armançon) sans projet d’aménagement - Le caractère inutile des aménagements est renforcé par le fait que les deux ouvrages amont (déversoir et ouvrage répartiteur de la Cascade) sont sans projet connu d’aménagement à fin de transit sédimentaire et de franchissement piscicole. Il ne paraît pas cohérent de traiter la moitié seulement des ouvrages de la ville, alors que tous sont soumis aux mêmes obligations réglementaires et alors que la continuité, comme son nom l'indique, ne concerne pas des sites fragmentés, mais bien l'ensemble du cours fluvial. Au demeurant, nous rappelons ici que les principaux obstacles à la continuité écologique du bassin de l'Armançon, qui sont les grands ouvrages de soutien du canal de Bourgogne appartenant à VNF, ne font l'objet d'aucun projet d'aménagement. Peut-on sérieusement faire croire aux citoyens qu'il s'agit là de choix rationnels inspirés par le seul souci des milieux? Où est la "continuité" quand on tronçonne ainsi les basins en évitant leurs principales discontinuités? Ce n'est pas sérieux.
Absence d’objectifs écologiques chiffrés et d’analyse coûts-avantages (services rendus par les écosystèmes aménagés) – Enfin, nous ne comprenons pas que le projet engage plus de 130 k€ d’argent public sans avancer d’analyse coûts-avantages et d’objectifs chiffrés sur les progrès des milieux. Il paraît indispensable que des indicateurs chiffrés permettent de contrôler avant / après les gains réels et garantissent qu’il ne s’agit pas d’une dépense somptuaire. Nous ne pouvons pas nous contenter d'une description sommaire sur la "diversification des faciès" de la rivière: il faut que la dépense soit évaluée selon des gains, tout particulièrement selon les gains permettant le respect de la DCE 2000 et des autre directives européenne de qualité des milieux aquatiques.
Risque sur les ouvrages d’art à l’amont, risques sur les milieux
Dépenses mal avisées au vu des besoins d’investissement sur les ouvrages d’art et les ouvrages de répartition de l'Armançon tonnerroise - En lien au point précédent, on se demande pourquoi le syndicat de rivière et la commune engagent une dépense publique supérieure à 130 k€ (200 k€ en incluant les coûts des diverses études) pour un chantier à peu près inutile de continuité écologique alors que les ouvrages d'art ont besoin de confortement. De précédents rapports de 2008 et 2009 (Pont de la scierie) et de 2013 (Pont Saint-Nicolas) avaient déjà signalé le mauvais état de ces ouvrages d'art. Leur réfection ne serait-elle pas un investissement plus profitable aux Tonnerrois et au patrimoine de leur ville ? De la même manière, les organes mobiles de l'ouvrage de répartition amont semblent défectueux, n'est-il pas plus important d'investir dans leur réparation et leur automatisation pour garantir la bonne gestion des écoulements et la sécurité des citoyens en période de crue ? Nous sommes en pleine crise économique, les dotations des collectivités sont en baisse, les crédits manquent pour nombre de projets: il ne paraît pas raisonnable dans un tel contexte d'engager des dépenses éloignées du véritable intérêt général des riverains.
Evolution du bras de décharge, fonctionnalité en crue – Un bras de décharge (env. 500 m) a été créé par la ville de Tonnerre entre les 2 ouvrages du projet, afin de limiter les phénomènes d’inondation des zones urbanisées. Il apparaît que l'hydrologie de ce bras de décharge va changer, notamment qu'il ne sera plus fonctionnel pour les crues les plus fréquentes (annuelles), alors qu'usuellement il dérive 7,8 m3/s à ces niveaux de crue. Cela pose la question de l'effet sur les tiers, de la persistance de sa fonctionnalité dans le temps (risque de reprise végétative et de comblement progressif) et des coûts afférents à son entretien dans l'hypothèse où les ouvrages seraient arasés. Il importe de garantir avec toute certitude que les habitations en zone inondable ne seront pas impactées par les conséquences des travaux (nouveaux écoulements), si possible que leur situation sera améliorée par rapport à la situation présente. La gestion des crues et inondations est la première priorité des communes et des syndicats: mettant en péril les biens et personnes, elle doit primer sur des considérations environnementales, particulièrement en milieu urbanisé.
Absence de prise en compte de certains risques pour les milieux – Comme c’est souvent le cas, nous observons que les bureaux d’études n’ont pas pris en compte plusieurs risques écologiques liés aux opérations d’arasement et de dérasement. Ainsi, il convient de vérifier avant tout chantier dans le lit mineur de la rivière que les sédiments remobilisés ne sont pas pollués (s’ils le sont, préciser le régime de responsabilité et les coûts de leur extraction-transport-dépôt) ; que des espèces invasives à l’aval (dont le silure, le pseudorasbora porteur d’un pathogène virulent, les écrevisses américaines, etc. ) ne risquent pas de coloniser le bassin amont (le cas échéant, prévoir un régime de responsabilité et des mesures de compensation).
Caractère partial et incomplet de la prise en compte des différents intérêts des ouvrages hydrauliques
- intérêt culturel et historique pour ce qui forme le 3e patrimoine de France et le témoignage très ancien de la présence humaine en rivière, ayant structuré l’implantation humaine à Tonnerre (le fonctionnement actuel en 3 bras est déjà présent sur la carte de Cassini) ;
- intérêt paysager pour des biefs qui sont toujours en eau même à l'étiage, ce qui contribue à l'agrément de la ville ;
- intérêt énergétique pour une source renouvelable et bas-carbone, alors que la France est engagée dans la transition et que le Ministère de l'Ecologie vient de publier un appel d'offres ouvert à la très petite hydro-électricité 36-150 kW (les ouvrages actuels ont au module une puissance brute comprise entre 100 et 200 kW, ce qui n'est pas négligeable en production hydro-électrique) ;
- intérêt hydrologique, car les retenues contribuent à la recharge et au soutien des nappes, alors que les incertitudes liées au changement climatique sont nombreuses et que nous souffrons de sécheresses à répétition ;
- intérêt physico-chimique, car il est largement démontré par la recherche scientifique que les retenues des ouvrages contribuent, par leur cinétique lente, à l'auto-épuration azote, phosphore et carbone de l'eau ;
- intérêt halieutique, car les pêcheurs apprécient pour beaucoup d’entre eux les points agréables que forment les ouvrages, leurs chutes et leurs retenues.
Pour l'ensemble de ces raisons, nous considérons qu'il ne faut pas donner suite au projet actuel de dérasement des ouvrages des services techniques et de Saint-Nicolas à Tonnerre, et plutôt poursuivre la réflexion vers des choix moins coûteux et moins destructifs, relevant d'une approche plus riche des différentes dimensions de la rivière et de son patrimoine bâti. Les ouvrages actuels ont un impact piscicole et sédimentaire très faible : il n'y a pas lieu d'engager de chantiers coûteux à leur sujet, alors que la ville a des problématiques hydrauliques plus importantes et plus conformes à l'intérêt général (entretien de ses ponts, de ses berges, des ouvrages de répartition amont, de son plan d'eau). Nous demanderons au commissaire enquêteur de donner un avis défavorable au projet actuellement porté par le Sirtava et la commune de Tonnerre, et nous demanderons à la Préfecture de l’Yonne de veiller au respect de l’ensemble des lois relatives aux travaux en rivières, y compris celles qui ne semblent pas prises en compte par le projet en l’état.
Illustrations : les ouvrages hydrauliques de Tonnerre (déversoir et ouvrage répartiteur de la Cascade, Saint-Nicolas, services techniques), le pont en amont de l'ouvrage des services techniques (dont on observe les piles érodées aux pierres en partie déjointées et déjà emportées).
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Doit-on détruire des ouvrages hydrauliques pour le chabot? Chroniques de l'extrémisme ordinaire en gestion des rivières
Un article très structuré, bien documenté. Je m'interroge sur ce qui pousse un organisme, ici le SIRTAVA, à mettre tant d'énergie sur ce projet de dépense, sans consulter plus largement ... honneur, justification de poste ou salaire, défi .... Est-ce que ce monde est sérieux ???
RépondreSupprimerLe Sirtava, comme tous les syndicats, dépend essentiellement des financements consentis par l'Agence de l'eau. Lesquels sont un reflet de l'idéologie administrative du moment. Nous ne parlons pas de petites sommes, les Agences ont alloué 2 milliards d'euros de l'exercice 2013-2017 pour la seule "restauration physique des cours d'eau". En Seine-Normandie, il y a donc des budgets pour effacer des ouvrages, puisque tel est le bon vouloir de la technocratie du ministère. Nous sommes nés comme association de la contestation de ce biais et de la pression anormale qu'il induit sur les élus, les syndicats, etc. En dernier ressort sur les riverains.
RépondreSupprimerOligarchie : système de pouvoir réservé à quelques personnes. L'eau n'est pas le seul domaine concerné, et les oligarchies administratives ne sont pas les seules à régner, tant s'en faut. Mais pour l'instant, ce sont elles qui appuient sur le bouton des effacements.
Ces obstacles sont franchissables par les espèces migratrices mais un bon moyen de limiter les espèces invasives... sans doute parce qu'ils sont infranchissables. Existe t il des obstacles sélectifs? Quand au coût, 130 000 euros, étude comprise, pour deux ouvrages, c'est ridiculement bas en rapport avec le prix d'une passe à poissons et avec efficacité garantit. Amis de barrages un petit lien sympa http://www.nicolas39-peche-mouche.com/index.php?post/La-Franco-Suisse-toujours-en-combat-contre-les-barrages
RépondreSupprimeranonyme 11:00 : euh, vous inversez la charge de la preuve. Le BE et le Sirtava affirment que les obstacles sont infranchissables mais le deviendront, à eux de montrer que le franchissement en question ne concerne pas des espèces indésirables ! C'est quand même au maître d'oeuvre de rester logiquement cohérent et de prouver l'absence d'impact environnemental, non?
SupprimerUne anguille et un goujon asiatique n'ont pas exactement les mêmes capacités de déplacement, vous pouvez en soi imaginer que l'un franchit un obstacle et l'autre non. Pour les détails de cette question (en lisant attentivement vous verrez que nous avons anticipé votre observation), voyez cet article :
http://www.hydrauxois.org/2015/11/amenagements-de-continuite-ecologique.html
Le coût est de 130 k€ hors étude, pas avec étude. Vous trouvez cela "ridiculement bas", eh bien l'opinion démocratique en sera ravie. Dans des petites communautés rurales qui ont du mal à tenir des commerces, des bibliothèques, des bureaux de postes, etc., des sommes pareilles ont un sens.
Merci par ailleurs pour votre lien. (Seriez-vous un "moucheux", ceux que leurs propres collègues pêcheurs appellent parfois des "talibans" :-) Une certaine hydraulique industrielle a certainement des impacts que n'ont pas les ouvrages de Tonnerre, donc au lieu de chantiers inutiles sur des seuils sans effet majeur, il faudrait plutôt travailler avec ces industriels pour mieux concilier énergie et environnement. Pouvez-vous nous donner le nom / le code de la masse d'eau concernée, afin qu'on vérifie ses scores de qualité écologique? C'est mieux qu'un film (non pas qu'on remette en question la bonne foi des pêcheurs, hein, mais si l'on réalise des mesures de qualité de l'eau, c'est justement pour parler sur des chiffres et des faits ;-)
Sinon, les intégristes de la continuité tuent aussi des poissons en faisant varier brutalement les niveaux de biefs, des images à ces liens :
http://www.hydrauxois.org/2015/10/assechement-du-bief-de-thoires.html
http://www.hydrauxois.org/2015/07/a-vanvey-les-dogmes-de-la-continuite.html
Dommage que les pêcheurs-de-bonne-foi ne s'en émeuvent pas...
@ anonyme : à propos du Doubs franco-suisse, cette actualité dans notre veille :
RépondreSupprimerhttp://www.estrepublicain.fr/edition-haut-doubs/2016/02/26/ouverture-les-feux-sont-au-vert
Depuis le film de 2012 que vous avez mis en lien, il semble qu'un règlement sur les débits a été adopté. Pouvez-vous nous en dire plus? Nous donner les indicateurs de qualité piscicole sur le linéaire? Préciser quelles espèces sont menacées d'extinction ou devenues très rares à cause des barrages spécifiquement? Merci d'avance.
Extrait de l'article que vous publiez:une réduction drastique des variations de débit dues aux barrages, va permettre cette année encore de mieux préserver les jeunes poissons et l’ensemble de la faune aquatique. Sur cette vallée, les barrages ne sont pas la cause de tout les maux, c'est évident. Mais il est tout aussi évident que leur fonctionnement a altérer les peuplements de ce cours d'eau emblématique. Les espèces de cette rivière ne sont pas en voie d'extinction, quel exploit. Allez rencontrer les riverains, les pêcheurs de cette vallée et demander leur ce qu'il pensent du fonctionnement du Reffrain, des Goulles et autres Chatelot....
RépondreSupprimer30 ans de combat pour juste obtenir que les débits restitués soient moins traumatisants pour les espèces en dit long sur la conscience environnementale de microcentraliers. Cette rivière est leur gagne pain ou celle qui soigne leurs dividendes, elle mérite donc leur respect. De rien
Bon, donc il y a des progrès quand même. C'est certain que plus l'hydraulique est importante, plus elle altère le régime de la rivière et plus elle a d'effets sur elle. On a au demeurant pas mal écrit là-dessus, et rappelé que la continuité écologique est née de ce problème des barrages de taille conséquente qui modifient le débit. Reste à voir dans quelle mesure le peuplement piscicole est changé parce que si l'on n'objective pas les choses, c'est le dialogue de sourds (nous n'avons aucune raison d'être d'accord et ni vous ni moi ni notre voisin ne pouvons prétendre décréter ce qu'est la rivière "idéale", vu que cet idéal dépendra de nos convictions, de nos goûts, de nos pratiques, etc.).
SupprimerMais justement, pour en revenir à l'objet de l'article que nous commentons, pourquoi donc perdre du temps et de l'argent à effacer deux seuils de l'ordre de 1 m (et potentiellement des milliers d'autres du même genre) si l'on estime qu'il y a des problèmes plus urgents (y compris donc sur des barrages)? On va publier un autre papier, l'IPR de l'Armançon au Tronchoy est de classe "excellente", c'est quoi au juste l'enjeu de cette dépense ? On est en 2e catégorie du bassin de Seine, elles sont où les espèces à problème sur la masse d'eau ? Vous croyez que les pêcheurs qui soutiennent ce genre de dépense complètement somptuaire sous prétexte que c'est toujours bien de casser de l'ouvrage hydraulique donnent une image crédible et responsable ?
Si je comprends bien aux noms cités, c'est plutôt le Doubs à sa source, voir ce lien (avec des images intéressantes sur l'histoire de l'usine)
RépondreSupprimerhttp://societephilateliquebesancon.org/wp-content/uploads/2013/11/le-Refrain-en-images.pdf
La Fédé de pêche ou l'Onema ont bien dû faire des études sur le peuplement halieutique de cette masse d'eau et sur sa qualité biologique. J'ai trouvé un lien :
http://sierm.eaurmc.fr/surveillance/eaux-superficielles/fiche-etat-eaux.php?station=06020100
On a un mauvais état chimique tous les ans, mais le score écologique ne paraît pas si mauvais. C'est la bonne station ? Si oui, pourquoi l'état chimique est mauvais et pourquoi l'état piscicole n'est pas moyen ou mauvais tous les ans, si les peuplements ont été détruits massivement à cause des barrages?