16/12/2022
La LPO ne laissera pas assécher l'étang du Pont de Kerlouan au nom de la continuité écologique
28/10/2022
Après la destruction des ouvrages du Thouet, la nature fait mal les choses
- comment ces anciens et nouveaux travaux vont réagir aux sécheresses et aux crues de la "nature" qui est, faut-il le rappeler, un tout petit peu transformée par le changement hydroclimatique?
- les services écosystémiques du Thouet avec et sans ouvrage ont-ils été estimés de manière objective (sans oublier des services dans un cas et sans les exagérer dans d'autres) ?
- le suivi de biodiversité va-t-il concerner le lit mineur et majeur, toutes les espèces et non pas seulement quelques poissons et insectes d'eaux courantes?
- les citoyens ont-ils donné leur avis sur la rivière qu'ils souhaitaient, en étant correctement informés des différents enjeux, en se voyant proposer des alternatives, sans a priori?
- l'agence de l'eau respectait-elle l'avis des citoyens ou exerçait-elle un chantage financier en prévenant qu'elle ne paierait le taux maximum de subvention qu'en faveur de certains travaux et pas d'autres?
- quels sont les critères objectifs de succès que ces gestionnaires de l'eau s'engagent à suivre dans le temps, en prenant leur responsabilité face aux citoyens si les critères ne sont pas remplis?
- ces critères de succès correspondent-ils à un intérêt général conforme à la gestion équilibrée et durable de l'eau telle que définie par la loi, ou plutôt à une passion naturaliste sans base juridique claire?
20/10/2022
La Vire, ses destructions d’ouvrages, ses sécheresses aggravées, ses migrateurs à la peine
- Il existe une variation interannuelle forte
- Les années à bas effectifs ne changent guère sur 20 ans, voire sont pires à la fin des mesures qu’au début
- Le début de la destruction des seuils a été marqué par une hausse des effectifs (2013-2016) suivi par un effondrement ensuite pour les aloses et une baisse sensible pour les saumons (2017-2021)
- En tout état de cause, on parle de la variation locale d’effectifs en restant dans le même ordre de grandeur de présence des espèces
- Rien n’indique pour le moment un bon bilan coût-bénéfice des sommes conséquentes d’argent public dépensées et des coûts d'opportunité à ne pas avoir employé les ouvrages à des choses plus utiles (retenue d'eau, production d'énergie)
04/10/2022
Destruction du moulin de Houetteville, l'argent public dépensé contre l'intérêt général
- un arrêté préfectoral a été publié le 2 septembre 2022, avec comme pièce d'appoint un porter à connaissance non conforme à l'évolution du code de l'environnement,
- un riverain a fait arrêter les travaux pour non-respect des prescriptions de l'arrêté préfectoral par une lettre adressée à la DDTM de l'Eure le 12 septembre,
- les travaux ont été arrêtés du 14 au 21 septembre,
- une requête en référé suspension de l'arrêté préfectoral été déposée le 28 septembre par Hydrauxois, la Fédération française des associations de moulins, l’Association de défense et de sauvegarde des moulins normands-picards, l'association VPH Normandie,
- la requête en référé a été retenue pour examen en audience trois semaines plus tard,
- le chantier a persisté malgré cela et les engins mécaniques ont détruit en trois jours les ouvrages hydrauliques du moulin.
21/08/2022
L'Oudon, bassin martyr de la continuité écologique destructrice
20/03/2022
La scandaleuse destruction en cours des étangs du Châtillonnais
- la destruction d'un cadre de vie très apprécié, ces étangs étant fréquentés toute l'année par les riverains (quand ils sont en eau!),
- l'altération de la recharge hydrologique des nappes et aquifères, dans une région qui connaît désormais des assecs sévères, aggravés par des travaux lourds de recalibrage des lits dans les années 1960-1980,
- la perte de la biodiversité acquise autour des étangs, cette richesse faunistique et floristique ayant été documentées par des promeneurs passionnés et naturalistes (exemples ci-dessous),
- l'élimination d'un patrimoine historique remarquable, les plus anciens sites datant probablement du XIIIe siècle,
- le torpillage de l'attrait touristique et paysager du Parc des forêts, alors qu'une enquête avait montré que les visiteurs sont attirés à hauteur de 4% par les forêts et 44,9% par le milieu aquatique (rivières, plans d’eau, étangs).
06/03/2022
Le patrimoine hydraulique exceptionnel de Clairvaux sera-t-il détruit?
« Faute d’eau, ou manque d’eau en quantité suffisante, plusieurs abbayes ont dû déplacer leurs bâtiments, à commencer par Cîteaux implantée tout d’abord en un lieu qui deviendra la grange de la Forgeotte.L’exemple le mieux connu est celui de l’abbaye de Clairvaux. Bernard et ses compagnons arrivent en 1115 dans le Val d’Absinthe, vallon parcouru par un ruisseau affluent de l’Aube. Ils construisent sur place un monastère, appelé par la suite Monasterium vetus, qui se révèle dès les années 1130 trop petit pour une communauté en pleine croissance, tant le rayonnement de l’abbé Bernard est alors grand. Les différentes vies du saint montrent le conflit qui naît alors entre une majorité de moines souhaitant se rapprocher de l’Aube et Bernard qui estime l’opération trop coûteuse. La question est traitée sans détour par Arnaud de Bonneval dans la partie de la Vita prima qu’il rédige. Les questions financières mises en avant par l’abbé paraissent à la communauté insuffisantes face aux arguments des compagnons de Bernard, dont celui du cellérier Gérard, frère de Bernard, et selon le Grand Exorde de Cîteaux un véritable technicien.Un des aspects majeurs, et sans doute des plus coûteux du projet, consistait à faire venir une dérivation de l’eau de l’Aube dans l’abbaye. Déjà un bief sur l’Aube alimente alors en énergie un moulin situé à Ville-sous-la-Ferté en amont de Clairvaux. Les sources manquent de précision et les vestiges archéologiques s’avèrent peu lisibles du fait de l’entretien pluriséculaire de la dérivation qui alimentait les différents moulins situés dans l’abbaye. On ne sait si l’énorme débit qui conduit l’eau à Ville-sous-la-Ferté dont une part très importante retourne à l’Aube grâce à des vannes avant même d’actionner la roue du moulin, est dû à un travail des moines désireux de s’assurer une quantité suffisante d’eau en période de sécheresse. L’hypothèse est séduisante mais reste une hypothèse. »
27/02/2022
En France, les enfants gâtés détruisent les infrastructures hydrauliques du pays
17/02/2022
Les riverains de Sainte Menehould refusent la destruction d'ouvrages hydrauliques
17/11/2021
Vigilance pour préserver le canal d'Elne menacé d'assèchement
13/11/2021
Dans le Finistère, à Lesneven, des élus se croient au-dessus des lois et veulent détruire l'étang
05/09/2021
A Ruoms, le préfet vide la rivière Ardèche pour un problème non prouvé sur une chaussée de moulin
30/06/2021
Le lobby des pêcheurs continue de casser les ouvrages et assécher les étangs en catimini
La presse rend compte des opérations de destruction du patrimoine hydraulique français, alors que députés et sénateurs ont exigé que cessent ces aberrations. A Saint-Gilles-Vieux-Marché dans les Côtes d'Armor, c'est un ouvrage vieux de quatre siècles qui a été démoli au petit matin, pour éviter les riverains opposés à cette destruction de leur cadre de vie. Moralité : attaquez tout projet en justice dès le départ, organisez la défense des sites menacés par les casseurs, informez vos parlementaires que l'administration persiste à accompagner et financer les démolitions et assèchements de sites, avec les lobbies qu'elles subventionnent pour défendre cette politique décriée. Et bien sûr, informez les riverains, ne donnez plus aucun droit de pêche sur vos rives aux casseurs-pêcheurs incapables de respecter les autres usages de l'eau : les intégristes ne doivent plus être les bienvenus dans les bassins versants.
Article :
"La digue de l’étang de Gourveaux, à Saint-Gilles-Vieux-Marché (Côtes-d’Armor), a été détruite mercredi 30 juin 2021.
Il était 6 h du matin quand la digue a cédé sous les assauts du tractopelle arrivé à l’aurore. Mettant ainsi fin à plus de quatre siècles d’histoire locale, à 10 ans de combat acharné des riverains, aux espoirs des Saint-Gillois dans les promesses renouvelées pendant la toute récente campagne électorale.
Face à face : Maurice Lebranchu, président de la fédération départementale de la pêche, deux de ses administrateurs et puis… le tractopelle. De l’autre, cinq riverains, toujours sur le qui-vive, dont les propriétaires du moulin de Gourveaux, particulièrement concernés par la destruction de la digue et les incessantes coulées de boue, ainsi que le maire, Laurent Bertho, très, très en colère. (...)
07/06/2021
Les écologistes ne tarissent pas d'éloges sur la biodiversité de la retenue artificielle de Montbel
"Les associations de défense de l’environnement sont vent debout contre ce concept touristique présenté comme un « éco-domaine » par Coucoo, l’entreprise porteuse du projet. Laurence Bourgeois, membre du collectif de riverains « A pas de loutre », ouvre les hostilités : « Il y a des zones à protéger. Et ce projet ne correspond pas à l’urgence climatique ni à la protection de la biodiversité. » Gilbert Chaubet, porte-parole du comité écologique ariégeois, enfonce le clou. « Ce projet est de la pure urbanisation. Les cabanes dont disséminées sur 2,5 kilomètres et créent de la nuisance par leur fonctionnement », affirme cet Ariégeois pure souche, qui craint que la lumière et le bruit perturbent les animaux.Car aigrettes garzettes, grandes aigrettes, foulques, grèbes huppés, hérons cendrés et 155 autres espèces viennent se nourrir dans cette zone, se reposer et y nicher en période de nidification. Et, parmi elles, quarante-cinq figurent sur la liste rouge nationale des espèces menacées. La loutre, le triton marbré et la chauve-souris en font partie."
"«Nous sommes considérés comme des envahisseurs assoiffés d’argent et des bétonniers. C’est dommage, et c’est faux », rétorque Gaspard de Moustier, codirigeant de la société avec Emmanuel de La Bédoyère. L’entrepreneur trentenaire préfère opposer à ses détracteurs des «arguments écologiques et scientifiques», en s’appuyant sur les observations menées par le bureau d’études en écologie Nymphalis. Dans ses conclusions, ce rapport de 150 pages indique que «le projet n’est pas de nature à porter atteinte à l’état de conservation des habitants et des espèces».
"« Existe-t-il, oui ou non, une loutre d’Europe sédentaire [dans cette zone] ? », s’interroge Sylvie Feucher, la préfète de l’Ariège. La société dispose de quatre mois pour faire de nouvelles investigations à l’aide de pièges photographiques."