27/02/2016

"Il ne s’agit pas de rendre au cours d’eau son état naturel d’origine…"

Phénomène souvent observé dans les projets sur les ouvrages hydrauliques (seuils et barrages): à défaut de trouver un enjeu important de continuité au plan sédimentaire et piscicole, on met en avant l'intérêt de "restaurer des habitats" en effaçant totalement ou partiellement la retenue. Mais ce n'est pas ce que demande la loi et, pour une fois, la Direction de l'eau et de la biodiversité avait été explicite sur ce point dans la circulaire du 18 janvier 2013 sur la mise en oeuvre du L 214-17 CE. Petit rappel que les associations gagneront à opposer aux gestionnaires et aux autorités quand l'esprit de la réforme a été oublié au profit de postures locales maximalistes.

La circulaire du 18 janvier 2013 (téléchargeable à cette adresse) relative à la mise en oeuvre du L 214-17 CE énonce dans les "principes généraux d’application des classements":
"L’objectif de la liste 2 est l’amélioration du fonctionnement écologique des cours d’eau. Il ne s’agit pas de rendre au cours d’eau son état naturel d’origine mais de rétablir des fonctions écologiques et hydrologiques à un niveau permettant notamment l’atteinte des objectifs de la DCE, en rétablissant une circulation optimale des poissons migrateurs et un transfert suffisant des sédiments. Dans certains cas, la suppression d'obstacles avec renaturation de tronçons de cours d’eau pourra être justifiée pour atteindre cet objectif, sans qu'elle ne soit exigée par principe."
Comme on le sait, cette circulaire administrative se permet d'envisager la "suppression" des ouvrages alors que ni la loi sur les milieux aquatiques 2006 ni la loi de Grenelle 2009 n'avaient autorisé une telle issue (voir ici en détail le genèse de cet abus de pouvoir venant du sommet de l'Etat). Néanmoins, on voit que l'idée de "renaturation" n'est pas l'interprétation première de la Direction de l'eau et de la biodiversité du Ministère.



Malgré cela, un certain nombre de gestionnaires – techniciens de syndicats de rivière ou fédérations de pêche, agents de l'Onema, ingénieurs de bureaux d'études, chargés de mission des agences de l'eau – ont interprété la continuité écologique dans un sens maximaliste qu'elle n'a pas, à savoir la suppression totale ou quasi-totale de l'obstacle et de sa retenue afin de recréer un écoulement naturel sur le linéaire concerné, et les micro-habitats que cet écoulement produit.

Ce n'est pas le sens de la réforme. Et les travers de cette attitude sont évidents : à partir du moment où l'on considère que l'obstacle et sa retenue posent problème du seul fait de leur existence (car "non-naturels"), on aura tendance à proposer des solutions radicales. Il sera à peu près impossible pour ceux qui adoptent cette lecture de considérer que certains ouvrages (assez nombreux au final) pourraient ne demander aucun aménagement du tout car, dans les termes mêmes de la circulaire de la DEB, ils n'altèrent que de façon très mineure les "fonctions écologiques et hydrologiques", n'ayant de ce fait aucun impact réel sur "l’atteinte des objectifs de la DCE" de la masse d'eau concernée.

Dans les bassins où les Agences de l'eau financent à 80% la seule destruction des ouvrages, il est manifeste que la confusion a été institutionnalisée : ces Agences ont en fait posé un objectif de renaturation complète (qui devrait être limité à quelques opérations ciblées), au lieu de soutenir sans a priori les objectifs de restauration fonctionnelle (par tous moyens) des rivières là où elles en ont réellement besoin (c'est-à-dire là où les indicateurs biologiques de la masse d'eau sont globalement dégradés à cause de la discontinuité longitudinale). De la même manière, quand l'Onema publie un protocole ICE qui transforme un grand nombre d'espèces holobiotiques en "migrateurs", alors que certains individus (pas tous) de ces espèces ont simplement des comportements de déplacement ou de mobilité (non décisifs pour le cycle de vie), il y a matière à nourrir des excès réglementaires. Les services instructeurs finissent par demander que tout poisson ou presque puisse circuler en montaison et dévalaison. Ce qui fait pression en faveur de l'effacement comme seule solution réellement efficace. On le voit sur nos rivières bourguignonnes où, bien loin d'effacer pour des saumons ou des anguilles, on se propose désormais de détruire pour des barbeaux, des chabots, des lamproies de Planer, des chevaines, etc (ouvrant aussi la voie aux silures, peudorasboras, poissons-chats, perches soleil et autres poissons jugés indésirables dont la présence n'a évidemment rien de "naturelle" dans nos eaux!).

Nous demanderons donc au CGEDD (missionné par Ségolène Royal pour faire le point sur la continuité), au Ministère et aux parlementaires de prendre acte de cette dérive interprétative, pour revenir à une vision nettement moins extrême de la continuité écologique. Comme l'ont noté les députés Dubois et Vigier (dans leur rapport 2016 pourtant timide), le classement tel qu'il est conçu n'est pas applicable aujourd'hui dans les termes et délais prévus. Nous devons donc redéfinir des échelles de priorité (par exemple limiter les aménagements obligatoires aux besoins des amphihalins attestés sur le cours d'eau) et proposer des facteurs concertés de sélectivité (par exemple, déclasser les rivières déjà en bon état ou très bon état écologique DCE, ou encore celles dont l'état mauvais ou moyen n'est pas attribuable causalement à des problèmes de continuité longitudinale).

Pour conclure, l'idée de "renaturation" n'est pas seulement un problème réglementaire d'interprétation, c'est aussi et surtout une absurdité intellectuelle.  Depuis la sédentarisation, la présence humaine modifie les rivières et la dynamique de la "nature" inclut les actions de notre espèce comme les autres. Une rivière en 2016 ne peut pas être "naturelle" au sens de préservée de toute influence anthropique car elle est pêchée par l'homme depuis des milliers d'années, ses eaux sont diverties pour des usages agricoles, industriels ou domestiques, sa faune et sa flore ont été pour une bonne part introduites artificiellement, des centaines de molécules de synthèse y circulent, elle s'écoule à l'interface d'une atmosphère chimiquement et thermiquement modifiée, etc. Ceux qui proclament "renaturer" la rivière en cassant quelques-uns de ses seuils séculaires se bercent d'illusions et égarent l'opinion. L'écologie des milieux aquatiques ne mérite pas qu'on la défigure dans des slogans naïfs ou trompeurs, derrière lesquels percent trop souvent des enjeux de pouvoir.

Illustration : le lac de Saint-Agnan (Nièvre), de création artificielle, réserve de pêche 2nde catégorie dans un contexte salmonicole (rivière Cousin). Il n'y a rien de "naturel" dans de tels hydrosystèmes. Ce qui ne les rend pas pour autant déplaisants à leurs riverains et usagers, et ce qui ne signifie pas que ces milieux sont sans intérêt écologique.

31 commentaires:

  1. Ce n'est pas le sens de la réforme mais ça n'est ni interdit, ni honteux d'avoir un peu d'ambition. La loi prévoit de rétablir la continuité et araser un ouvrage est le moyen le plus efficace quoique vous en pensiez. Vouloir recréer des tronçons de cours d'eau naturel n'aura jamais d'effets négatifs sur le cours d'eau. Sur les riverains, sur les producteurs d'hydroéléctricité mais ça c'est autre chose et ça n'a rien de scientifique.

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    1. "Vouloir recréer des tronçons de cours d'eau naturel n'aura jamais d'effets négatifs sur le cours d'eau"

      Rien n'empêche qu'il y ait des résultats négatifs après une opération. Voyez par exemple Kail 2015
      http://www.hydrauxois.org/2015/10/restauration-morphologique-de-rivieres.html

      Ce n'est pas le cas le plus fréquent, cependant. Le problème est de définir ce que l'on appelle un "résultat positif", d'estimer sa probabilité de succès et de débattre de l'intérêt d'engager des fonds publics sur cela. Puis si l'on décide d'agir, de suivre les résultats dans le temps. Si l'on avait fait cela sur les 1300 ouvrages Grenelle de 2009 dans le cadre d'un programme de recherche, on aurait par exemple matière à débattre. Mais ce ne fut pas fait.

      "Sur les riverains, sur les producteurs d'hydroéléctricité mais ça c'est autre chose et ça n'a rien de scientifique"

      Un effet négatif sur des usagers peut être objectivé par une approche en sciences humaines et sociales, c'est assez courant. Si le décideur veut analyser les services rendus par les écosystèmes, il a bien besoin de partir sur une base objective.

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    2. PS : "Ce n'est pas le sens de la réforme mais ça n'est ni interdit, ni honteux d'avoir un peu d'ambition". Dans les cas où les Agences de l'eau financent à 80% les effacements mais à 0% les PAP des moulins réputés "sans usage", ce n'est pas juste de "l'ambition", c'est un dogme qui contrevient à l'esprit et au texte de la loi. De toute façon, la conséquence concrète de tout cela est qu'il ne se passe rien (jamais des particuliers ne dépenseront des dizaines de k€ pour des passes) et que les MO en sont venus à une défiance complète vis-à-vis de l'administration, des agences et des syndicats. Superbe réussite pour l'écologie et la démocratie, votre "ambition" !

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    3. "Pour conclure, l'idée de "renaturation" n'est pas seulement un problème réglementaire d'interprétation, c'est aussi et surtout une absurdité intellectuelle." Monsieur CHAMPETIER,vous qui êtes si pointilleux, qui demandez des études d'études et des contre-expertises. Je trouve votre conclusion un peu tranchée à la hache.

      La renaturation, en ce qui concerne les cours d'eau, est un terme qui englobe différentes actions ayant pour objectif de retrouver un fonctionnement plus naturel.Il peut en effet s'agir d'un effacement de seuil qui permettrait de restaurer le transport sédimentaire, la circulation de la faune aquatique, de limiter le réchauffement dans les périodes critiques, de retrouver des habitats fonctionnels... Mais la renaturation est un terme utilisé dans bien d'autres cas: remise dans son point bas d'un ruisseau qui a été dévié, reconnexion de méandres court-circuités, création de frayères... Types d'actions pour lesquelles les propriétaires de moulin ne sont pas forcément concernés.
      La renaturation des cours d'eau va bien au delà de l'effacement d'ouvrages hydraulique et vise à restaurer les cours d'eau autant que possible. En effet nous sommes en 2016 et nos rivières françaises ont subi et continuent de subir des tas d'impacts de la part de l'Homme. Néanmoins, quand c'est possible, pourquoi ne pas essayer de renaturer les cours d'eau? Cela va indiscutablement dans le sens de l'intérêt général.
      Quelles rivières va t'on laisser aux générations futures?
      Pour conclure Monsieur Champetier, dommage que vous ne vous occupiez pas des moulins à vent car vous en brassez énormément.

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    4. @ anonyme 10:54 : aux générations futures, je ne souhaite pas laisser une rivière amnésique de son histoire et orpheline de ses aménagements.

      "Pourquoi ne pas essayer de renaturer les cours d'eau?" Dans les travaux que vous décrivez, vous ne les "renaturez" pas, vous continuez de les modifier avec une certaine finalité. L'ingénierie écologique reste une ingénierie, si vous préférez. Il faut l'assumer au lieu de nourrir le fantasme de la nature sauvage, de la renaturation, etc.

      Après avons-nous dit que tous les travaux sont inutiles? Non. Nous réclamons les conditions d'évaluation de leur utilité réelle, ce qui est la moindre des choses pour une dépense d'argent public. Et nous réclamons un débat sur la priorisation des attentes des citoyens regardant l'ensemble des travaux en rivières (écologiques / non écologiques), afin que l'intérêt général soit réellement satisfait.

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    5. Effectivement, nous ne pouvons pas remplacer la nature et c'est un fantasme de croire que dans notre pays nous pourrions retrouver des rivières sauvages là où l'Homme les a aménagé. Les travaux de renaturation visent essentiellement à restaurer les cours d'eau suite à des aménagements hydraulique qu'ils soient du fait de moulins ou agricole ou autres. Ces travaux de restauration visent à reconquérir les fonctions d'origine du milieu qui sont nécessaires aux espèces qui étaient présentent depuis des millénaires et qui sont aujourd'hui en grande difficulté. Ces espèces dites patrimoniales sont aussi un témoignage historique très important pour les générations futures et elles ont déjà disparus ou sont en grande difficulté dans bien des rivières. Alors bien entendu le débat doit avoir lieu, mais à trop attendre et à avancer d'un pas puis reculer de deux que restera t'il à sauver?

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    6. "Ces travaux de restauration visent à reconquérir les fonctions d'origine du milieu qui sont nécessaires aux espèces qui étaient présentent depuis des millénaires et qui sont aujourd'hui en grande difficulté. Ces espèces dites patrimoniales sont aussi un témoignage historique très important pour les générations futures et elles ont déjà disparus ou sont en grande difficulté dans bien des rivières."

      Ben non, désolé, ce n'est pas clair. On a effacé à Nod-sur-Seine alors que l'indice poisson rivière (mesure de qualité piscicole DCE 2000) à la station de surveillance est de classe bonne ou excellente. On va effacer à Tonnerre alors que le même IPR est excellent. Prétendre que l'on efface là où il y a des besoins, c'est juste faux. Ou alors ces indicateurs de qualité écologique de l'eau sont bidons, mais dans ce cas, on parle dans le vide et chacun statue sur l'état de la rivière au doigt mouillé.

      Par ailleurs, rien ne démontre que les moulins dégradent la qualité de l'eau et des milieux aquatiques à échelle de la rivière. Si c'était le cas, il n'y aurait plus un poisson depuis longtemps. Et aucune rivière en liste 1 n'aurait de seuils et barrages sur son cours. Le dossier est bidon. La continuité écologique, c'est le cache-sexe des agences de l'eau, CSP-Onema et autres bureaucraties qui n'ont pas été foutues pendant 50 ans d'empêcher la progression des nitrates, des pesticides, des pollutions diffuses type HAP, etc. et qui se sont toujours écrasées devant les lobbies les plus puissants.

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    7. Oh que si, bon nombre d'études prouvent le contraire de vos propos! mais puisque vous fermez les yeux... Puis je me permettre de vous demander votre parcourt monsieur Champetier, d'ou sortez vous? de quoi vivez vous?

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    8. Quelle études (publiées en revue à comité de lecture) sur les moulins? Il sera utile de les lire. Ce qui vous est permis, monsieur ou madame Anonyme, c'est d'argumenter sur le fond en commentant les articles. Pas de jouer au troll ici par des messages vides de contenu.

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    9. Nous sommes d'accord sur le fait que depuis 50 ans l'agriculture intensive a énormément dégradé les cours d'eau en France et qu'il s'agit d'un lobbie devant lequel tout le monde s'écrase. Espérons qu'un jour une politique agricole courageuse et durable se mettra en place. Les rivières sont polluées c'est un fait et aussi l'eau potable.
      Cette agriculture qui pollue les cours d'eau a en même temps modifié considérablement les bassins versants des rivières : déboisement, arrachage de haies, retournement de prairies, drainage... Cette agriculture a aussi considérablement modifié les cours d'eau curage, recalibrage, rectification de méandres... Résultat l'hydrologie des cours d'eau a été complètement modifiée. Aujourd'hui les rivières fonctionnent plus comme des égouts, quand il pleut elles montent très vite en charge, quand il ne pleut pas les étiages sont très sévère voir les rivières sont à sec. Plutôt que de parler du réchauffement climatique, comme vous le faites dans un précédent article, phénomène que je me garderais bien d'essayé de commenté, la modification des bassins versants a un rôle qui crève les yeux sur la modification de l'hydrologie. C'est peut être pour ça que si peu de personnes le voit.
      Pour en revenir à nos moulins, et en particulier sur les rivières de tête de bassin où le régime hydrologique est devenu complètement incompatible pour un usage régulier de la force hydraulique. Où alors à faire tourner un chauffe-eau l'hiver comme vous l'avez expliqué lors de votre brillante interview sur france-inter. Pourquoi s'acharner à maintenir des barrages sur les rivières quand il n'y a plus d'usage et que les possibilités paraissent dérisoire? Cela ne remet pas en cause le patrimoine bâti des moulins qui pourra être transmis aux générations futures.

      Évidemment, bien des altérations mettent en péril nos cours d'eau, mais à parlé des autres lobbies vous en avez créé un qui aura sa part de responsabilité dans l’asphyxie progressive des rivières.

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  2. @ anonyme 09:51 : effectivement, les études scientifiques en pays développés convergent pour dire que le premier prédicteur de dégradation d'une rivière est l'usage de son bassin versant, et généralement l'usage agricole. Egalement pour dire qu'une restauration a moins de chances de donner des résultats tant que ce contexte perdure sur le BV.

    Votre second point est discutable. Il n'y a aucune incompatibilité entre le régime hydrologique des rivières (au moins ici en Bourgogne) et un usage énergétique. Une petite centrale de 50 kW comme celle de Champdôtre sur la Tille produit l'équivalent électrique de la moitié du village où elle est installée, ce qui en fait une contribution significative. Et les sites qui ont moins (autoconsommation) sont généralement ceux dont l'impact sur la rivière est à peu près nul. Plus largement, en terme de vision énergétique, soit on préfère une multitude de sources renouvelables locales (et l'hydro a sa place parmi les autres), soit on espère continuer le principe de la "centrale" à très grande puissance. Mais sans fossile et en baissant la part du fissile, ce modèle de la centrale paraît un peu dépassé aujourd'hui. Remarquez que dès que vous avez des projets de taille conséquente (parc éolien, biomasse, ferme solaire), il y a de gros usages des sols et de fortes oppositions, y compris écologistes.

    Enfin, le patrimoine bâti d'un moulin hors d'eau est sans grand intérêt, le moulin se définit justement par son hydraulique. Va-t-on faire des biefs en "coulée verte" avec un panneau pédagogique pour des scolaires?

    Si vous voulez une politique des ouvrages hydrauliques qui avance mieux, y compris parfois par des effacements, il faut travailler sur 3 chantiers : objectiver les impacts (et les gains), démocratiser les choix, indemniser les propriétaires. Actuellement, on mêle le flou à l'autoritaire et on vient chez les gens en leur proposant de casser leur bien: comment voulez-vous que cela soit convaincant?

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    1. Vous annoncez une production de 50Kw pour la centrale de Champdôtre, avec l'alimentation de la moitié du village. D’où proviennent les chiffres? avez vous des bilans comptables à nous transmettre, le retour sur investissement de cette opération, la part d'argent public qui a servit à financer cette centrale, les coûts d'entretien, la durée de vie du matériel???

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    2. Quelques chiffres: 50kw sur 1 an = 438 000 Kw produit
      conso foyer français (moyenne sur 1 an) = 6 700 kw
      la production de Champdotre équivaut donc à alimenter 65 foyers.
      nombre d'habitants à Champdotre = 583, soit environ 200 foyers.
      Conclusion : 50 kw est la production pleine puissance se qui ne doit pas être le cas 365 jours ! cela donne 1/3 des foyers avec des chiffres maxi et vous vous annoncez qu'elle alimente la moitié du village!!! mensonge

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    3. 50 kW, c'est la puissance installée sur la vis d'Archimède. Sa production est de l'ordre de 300 MWh de mémoire sur la première année pleine (soit un équivalent 6000 heures à pleine puissance, ce qui n'est pas étonnant car elle est sous-dimensionnée par rapport au débit exploitable, donc souvent en eau). Les chiffres, ce sont ceux donnés par l'exploitant à l'inauguration (notre association n'a évidemment pas les bilans comptables d'une entreprise tierce). Les aides publiques, nous n'en connaissons pas le détail mais elles sont indiquées de mémoire sur un panneau obligatoire sur le site de la centrale. En général, l'Ademe et la Région financent 70% des études et 50% des travaux, incluant des travaux d'amélioration écologique (ici, modernisation des vannages pour augmenter le transit sédimentaire et mieux gérer les crues). L'aide Ademe-Région est conditionnée à un cahier des charges validé par l'Onema. Venez aux rencontres hydrauliques de l'association (dernier samedi de juin) ou aux journées Ber-Ademe sur la micro-hydro (généralement en septembre), vous pouvez poser toutes les questions à des spécialistes ou des exploitants. En petite hydro, rien n'est standardisé, il n'y a donc pas de réponse universelle à une question comme celle des coûts d'entretien ou d'exploitation. De toute façon, ces coûts-là sont couverts par l'exploitant privé, pas par l'aide publique.

      Nota : notre association est favorable à des subventions publiques sur les aménagements environnementaux des centrales, et à un tarif de rachat du kWh proportionné à son bilan carbone (ce devrait être le cas pour toutes les ENR, leur bilan carbone est le premier facteur d'intérêt), mais nous ne militons pas pour l'aide publique directe aux usiniers.

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    4. Finalement vous utilisez un peu le même argumentaire que les lobbies agricoles:
      -vous interprétez les études à votre guise,
      -vous minimisez votre impact sur l'environnement,
      -et enfin vous demandez des indemnités.

      Pour que le débat avance mieux il faudrait peut être chercher où se situe l'intérêt général.

      Est-ce qu'il est dans les bénéfices que font les micro-centrales en revendant l'électricité à prix d'or à EDF pour quelques centaine de KW/h et en plus en se faisant subventionner des passes à poissons sur le compte du contribuable?
      Est t'il dans les quelques chauffes-eau ou radiateurs entrainés par des petites turbines chez des particuliers?

      Soyons réaliste et arrêtons de fantasmer sur la micro-électricité, qui n'est pas, comme vous le prétendez, une énergie verte. Et dont la production n'est pas du tout en phase avec la demande en énergie actuelle.

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    5. anonyme 10:58 : de mémoire, on prend plutôt 5000 kWh/an dans les simulations électriques hors chauffage, mais ce point est à vérifier. Cela dit, votre correctif paraît exact et bienvenu, on serait plutôt en ordre de grandeur vers le 1/4 de la consommation, pas 1/2. Cela ne change pas grand chose au fond du propos : si vous considérez l'hydro comme une énergie mobilisable parmi d'autres, eh bien il faut la mobiliser, qu'elle représente 1, 5 ou 50% de l'objectif à produire. Si ce n'est pas le cas, il faut que vos arguments contre l'hydro s'appliquent aussi aux autre sources d'énergie.

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    6. Anonyme1 mars 2016 à 11:14 :
      "Pour que le débat avance mieux il faudrait peut être chercher où se situe l'intérêt général."

      Tout à fait, donc nous proposons d'évaluer les services rendus par les écosystèmes naturels / aménagés, qui sont très loin de se limiter à l'énergie.

      http://www.hydrauxois.org/2015/12/idee-recue-09-seuils-digues-et-barrages.html

      Le CGEDD a demandé une grille multicritères d'évaluation des ouvrages depuis 2012, pourquoi le Ministère freine-t-il des quatre fers dans sa mise en oeuvre concertée?

      Quant au "fantasme" sur l'hydro-électricité, vous l'inventez pour mieux vous battre contre un épouvantail. C'est une source d'énergie parmi d'autres, il est évident que sa part dans le mix global ne peut être que modeste. La petite hydro a beaucoup de passionnés, car elle est passionnante. Elle soulève aussi beaucoup de passions chez ses adversaires.

      Le "prix d'or" du kWh hydrauique, n'exagérons rien. De façon cohérente, vous êtes sans doute aussi favorable à la suppression des tarifs de rachat du solaire, de l'hydrolien en mer, de l'éolien en mer ou en terre, etc. Le kWh a 5 centimes et sur la majorité du besoin de la charge réseau, c'est possible, le charbon allemand et polonais, le gaz russe et algérien, ou le nucléaire français en minimisant ses coûts indirects.

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  3. Vous concluez que dans votre domaine rien n'est standardisé, alors que pour les opérations de restauration de cours d'eau vous promouvez de réaliser des études pour étudier l’étude! Je commence à m'interroger...

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    1. Nous ne pouvons pas donner de chiffres parce qu'il n'y a justement pas d'études de la question et que les cas de figure à notre portée sont tous différents. Mais nous le regrettons, cela ne signifie pas qu'il serait impossible de parvenir à des estimations de coût (puisque la direction de l'eau du Ministère a désormais en charge la petite hydro en lieu et place de la direction de l'énergie, qu'elle s'occupe donc de missionner un travail là-dessus en concertation ouverte avec les acteurs concernés pour que le protocole soit transparent et validé par tous). Sur les opérations de restauration, il y a déjà des travaux scientifiques et des méta-analyses, y compris sur la France. Vous le savez très bien, allons...
      http://www.hydrauxois.org/2015/11/idee-recue-08-les-operations-de.html

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    2. "nous proposons d'évaluer les services rendus par les écosystèmes naturels / aménagés": Une fois de plus vous raisonnez comme les lobbyistes agricole qui considèrent la nature comme leur outil de travail qui doit s'adapter à leurs contraintes à court terme. Au lieu que l'agriculture ne se contraigne à s'adapter à la nature. Mais bon si on évalue vraiment sur le long terme tous les services rendus par les écosystèmes naturels il n'y pas photo.
      Pour conclure permettez-moi de citer cette phrase d'Antoine de Saint Exupéry:"on n'hérite pas de la terre de nos ancêtres, on l'emprunte à nos enfants".

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    3. La terre de nos ancêtres se trouve aussi peuplée de moulins, nous espérons bien les transmettre aux générations futures, avec les rivières sur lesquelles ils co-existent paisiblement ! Et ce n'est pas du "court terme" quand 5, 10, 20 générations et plus ont fait en sorte que cette transmission ne soit pas rompue. Est-ce une fatalité que la sensibilité à la nature s'accompagne d'une cécité à la culture ? Pensez-vous sérieusement que l'on encouragera l'éducation à la biodiversité en démolissant des ouvrages pluricentenaires ?

      Allons, allons, il y a 30 ans, les mêmes technocrates demandaient de bétonner des berges, de rectifier des lits, de drainer des zones humides, de buser des rus et de raser des haies. Aujourd'hui ils nous vendent de "l'ingénierie écologique" à coup de bulldozers et pelleteuses, dont les premiers profiteurs semblent les bureaux d'études et les entreprises du BTP. Demain ce sera autre chose, on retrouvera quelques crues meurtrière, des inondations catastrophes, des sécheresses terribles, on décrètera que la rivière "renaturée" ne satisfait finalement pas nos attentes sociales et la mode reviendra à la construction d'ouvrages.

      En effet, ne cédons plus au court-termisme...

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    4. En effet, nos ancêtres nous ont transmis des rivières peuplées de moulins mais aussi de poissons. Pendant des siècles la force hydraulique a été la principale source d'énergie.

      Aujourd'hui si je m'en tiens à vos chiffres au moins 60% des moulins sont abandonnés. Si l'on par du principe que nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, mais que nous l'empruntons à nos enfants. Pourquoi leur laisser des barrages sans usage et qui, malgré toutes vos propagandes et vos fausses bonnes idées reçues, perturbent le fonctionnement des rivières?

      Sont-ce les mêmes technocrates qui demandaient il y a 30 ans de bétonner des berges, de rectifier des lits, de drainer des zones humides, de buser des rus et de raser des haies?

      Je ne crois pas, c'est peut être la prise de conscience des conséquences de ces consternants travaux et surtout la remontée des informations par des personnes de terrain qui fait avancer les choses.

      Alors oui, les hydrosystèmes sont a considérer à l'échelle des bassins versants et la principale cause de leurs dégradation vient des travaux liés à l'agriculture intensive. Et il y a un énorme effort à faire sur ce sujet.

      Cependant, sur des rivières maintenues sous respiration artificielle par la persistance de quelques zones humides et ruisseaux en sursis. Est il acceptable que l'on maintienne des barrages sans usage, qui en période critique finissent le travaille de sape, il est vrai en grande partie engagé par l'agriculture intensive, sur les espèces patrimoniales?

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    5. Le fait que les rivières sont capables d'avoir et des moulins et des poissons démontre que vous avez tort : vous voulez à tout prix inventer un lien systématique de cause à effet entre présence de moulins et dégradation piscicole, mais cela ne colle pas. Dans la plupart des cas, le moulin change le peuplement au niveau de la retenue et du bief, son impact sur le reste du peuplement de la rivière est quasi-nul. Cela crève les yeux sur toutes nos rivières ici, les truites, les chabots, les lamproies, les vairons et autres ne disparaissent pas de la masse d'eau, ces espèces sont simplement plus fréquentes dans des zones à écoulement naturel que dans des zones lentiques. Il faut arrêter la propagande des pêcheurs subventionnés consistant à essayer de faire croire que c'est un drame écologique, cela n'a aucun caractère de gravité si les truites ne sont pas dans des retenues mais 500 m plus haut. Quant à la lutte contre l'agriculture intensive, demandez donc à l'Onema de contrôler les captages et pas les barrages, la Cour des comptes s'est indignée du laxisme de cet Office contre les pollueurs (2% de contrôle seulement des agris en captage prioritaire contre 100% de contrôle de seuils, ah bravo les cow boys, plus simple et plus reposant d'aller tracasser le moulin).

      La notion de moulin "sans usage" est un dada du Ministère que nous contestons. Il y a toutes sortes d'usages, pas seulement l'énergie, et notre association reçoit fréquemment des demandes d'information de la part de gens qui rachètent un moulin et veulent justement le relancer au plan énergétique. Nous souhaitons préserver ce potentiel d'équipement. Mais de nouveau, faisons un vrai bilan des seuils et de la petite hydraulique, pas des assertions sans preuve. Les premiers travaux scientifiques ne démontrent pas d'effet important de ces ouvrages : nous demandons aux labos de l'Onema et de l'Irstea de mener un programme de recherche pour établir des données non contestables. On a les scores de qualité DCE, on a les données SIG, on a les hauteurs de seuils sur 20.000 d'entre eux... il est tout à fait possible d'analyser cela par modèle et d'approcher beaucoup plus finement la réalité. Les naturalistes et les pêcheurs devraient être les premiers à demander ces travaux... à moins qu'ils aient peur des résultats?

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    6. "Le fait que les rivières sont capables d'avoir et des moulins et des poissons démontre que vous avez tort" : Je ne vois pas en quoi j'ai tort, je n'ai jamais dit que là où il y a des moulins il n'y pas de poissons.

      Je dis juste que les retenues mettent en difficulté les espèces patrimoniales, d'ailleurs vous le reconnaissez vous même dans la suite de votre réponse. Après, quant à l'impact réel il dépasse bien souvent la zone de retenue des ouvrages, des études le démontrent.

      Pour continuer sur les rivières à truite, un des principaux facteurs limitant est la température de l'eau. On sait que quand cette température dépasse 19°C, il commence à y avoir de la mortalité de truites. Le cumul des retenues sur certaines rivières à truites finit par faire monter la température en été bien au-delà des 19°C, ce qui fait que des zones entières à l'aval des ouvrages sont également perturbées.

      Quant aux usages des retenues des moulins autres que l'utilisation de la force hydraulique je peux effectivement vous en citer quelques-uns:
      -réchauffement des cours d'eau en été,
      -homogénéisation des habitats et des écoulements,
      -diminution du phénomène d'auto-épuration,
      -diminution du taux d'oxygène,
      -blocage du transport sédimentaire de la rivière (colmatage dans le bief, déficit de matériaux à l’aval),
      -possible balayage des frayères à l'aval des ouvrages manœuvrables,
      -blocage de la circulation de la faune piscicole,
      -amplification des phénomènes de pertes sur les cours d'eau karstiques,
      -augmentation de l'évaporation sur la retenue,
      -inondations des voisins à l'amont ou à l'aval,
      -mise à sec de portions de rivières court-circuitées.

      Alors maintenant laissons la machine à étudier mouliner les données pour voir ce qu'elle va nous recracher.

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    7. Nous ne pouvons que vous renvoyer à nos "idées reçues", de manière générale à nos publications sur ce site (y compris des "contre-analyses" sur plusieurs rivières), qui ont à peu près adressé l'ensemble des points listés. Nous vous invitons à les contester de manière référencée.

      La différence : nous citons des sources scientifiques (pas des brochures Onema ou Agences), nous ne récitons pas un catéchisme. La recherche a déjà largement répondu à vos points : la densité de barrage, c'est 12% de la variance de qualité piscicole, le 13e facteur de dégradation de cette qualité, une corrélation positive à la biodiversité halieutique à échelle de l'ensemble de la rivière. Donc oui il y a un effet, oui il est faible, par certains aspects positif. Le reste : des mots compliqués pour faire sérieux, des reproches flous pour éviter les quantifications et les ordres de grandeur, une berceuse pour empêcher les gens de réfléchir avec esprit critique sur les priorités de l'action publique. Cela a marché au départ de la réforme, mais il faut faire mieux désormais, on connaît la chanson (comme on connaît les lobbies qui la propagent, pour leur idéologie ou pour leur loisir, en se drapant bien sûr d'un "intérêt général" d'autant plus affirmé que jamais les riverains ne sont consultés directement pour choisir de vraies alternatives sur la base de vrais diagnostics).

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  4. Ps: "Quant à la lutte contre l'agriculture intensive, demandez donc à l'Onema de contrôler les captages et pas les barrages" Et vous qu'est que vous faites pour ça?
    Dommage que vous ne mettiez pas autant d'énergie dans cette lutte que pour défendre les retenues de moulins avec ou sans usage énergétique.

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    1. Excusez-nous mais c'est quand même le travail de l'Etat (Agences, Dreal, DDT, Onema) et pas de l'association Hydrauxois que de faire respecter les engagements européens de la France sur la qualité chimique (Nitrates 1991, Eaux résiduaires 1991, DCE 2000, Pesticides 2009) ! Comme FNE et comme d'autres (avec qui nous sommes plutôt d'accord sur ce plan), nous tirons régulièrement la sonnette d'alarme sur le dossier des pollutions et sur la très mauvaise gestion de ce compartiment. Mais nous ne pouvons guère aller au-delà dans le cadre d'une association bénévole dont le principal objet n'est pas cette question.

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    2. "Nous ne pouvons que vous renvoyer à nos "idées reçues", de manière générale à nos publications sur ce site" Merci je les ai déjà lu.
      Ce n'est pas parce que vous citez des morceaux d'études scientifiques en les interprétant avec votre raisonnement par l'absurde et en ne citant que les chiffres qui vous arrangent que cela fait de votre site un site scientifique et objectif.
      Comme vous aimez à le répéter, dire 100 fois un mensonge n’en fait pas une vérité. C’est pourtant ce que vous essayez de faire sur ce site.
      Pour finir je ne pense pas que ce débat soit l’affaire de quelques passionnés d’hydroélectricité, de pêche, de nature ... L’eau est l’affaire de tous, dommage que les gens ne fassent pas plus de commentaires sur votre site.

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    3. "Ce n'est pas parce que vous citez des morceaux d'études scientifiques en les interprétant avec votre raisonnement par l'absurde et en ne citant que les chiffres qui vous arrangent que cela fait de votre site un site scientifique et objectif."

      Nous ne prétendons pas être un site "scientifique" : nous citons et analysons des travaux scientifiques, nous demandons à l'Etat de mener une politique scientifique à travers des programmes de recherche pour ses laboratoires académiques, nous attendons de certains organismes publics comme l'Onema ou les Agences de l'eau des explications sur le fait que leur communication comporte certaines assertions absentes des résultats de recherche, voire contraires à eux.

      Nous avons rappelé quelques résultats plus haut, il y en a beaucoup sur ce site, vous n"en donnez aucun. Il ne tient qu'à vous de démontrez que ces chiffres relèvent d'une erreur d'interprétation – par exemple que Van Looy 2014 a conclu que la majorité des altérations piscicoles vient des barrages, que Villeneuve 2015 en a fait le premier facteur prédictif de ce compartiment, etc. Mais vous ne le ferez pas, parce que ce n'est pas la conclusion des chercheurs.

      Ah, dans une obscure commission technique d'une Agence, entre vieux amis des mêmes lobbies et technocraties, c'est tellement plus simple de dire que la morphologie dégrade l'état écologique de la moitié des masses d'eau... pas de protocole, pas de publication, pas de modèle, pas de relecture par des pairs, pas réplicabilité des résultats, même pas de nom d'expert cité pour chaque masse d'eau soit disant analysée. Elle est belle, votre "objectivité" des établissements publics!

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  5. Ami des moulins3 mars 2016 à 22:12

    A la campagne, sur des vieilles batisses très difficiles à isoler, on a souvent des milliers d'euros de fioul à dépenser par an pour chauffer. Ceux qui disent que c'est "dérisoire" se trompent, c'est intéressant pour le foyer d'effacer sa consommation par sa propre énergie. Il ne faut sans doute pas 10 ans pour que ce soit rentable et puis de toute façon, c'est par passion aussi qu'on le fait.

    Les moulins ne sont pas des industriels de l'électricité, cela n'a rien à voir, ce sont deux mondes différents. Mette tout le monde dans le même sac crée la confusion. Les gens qui achètent et retapent des moulins sont des passionnés du patrimoine. Il ne faut pas casser ce patrimoine, il faut d'abord entretenir et protéger notre rivière commune.

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    1. Monsieur anonyme pour quel organisme d état travaillez vous? Quet à été votre cursus?

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